Je rentre bredouille du Bon Marché, une première en 7 ans de fréquentation assidue et loyale de ce beau lieu de la mode. Même pas une ptite babiole, même pas une barrette ou un serre-tête pour dire que. J’ai pourtant fait 2 fois le tour, c’est dire ma motivation. Rien n’y a fait. Sous les portants à clés dorés (celles qui donnaient droit à -30% !), rien d’intéressant ou plus ma taille. Si la crise frappe même les portants on est pas sorti de là dites-moi. Bon d’un autre côté, j’y vais le dernier jour, à 15h. On va dire que je cherche les problèmes.
Bref, cette ballade ne fut pas vaine car j’ai quand même repéré 2, 3 choses, à des prix tout à fait indécents, que je me tairais donc de communiquer ici. Mais moi pas peur, j’ai toujours espoir qu’une robe à 3 zéros finira bradée comme il se doit sur le net. En prévision des soldes qui arrivent bientôt et de la longue et faste période de déstockage en ligne qui leur succèdent, je m’en vais donc remplir de ces 2,3 trucs indécents mes wishlists ici et là.
Et sur net-a-porter, je tombe sur quoi, le net-a-porter live. Mais qu’est-ce donc ? Un concept tout simplement fascinant : un google map qui affiche en live les « added to wishlist », « added to shopping bag » et autre « tell a friend », et cela, partout dans le monde. Le globe terrestre défile et tel un chat fasciné par une pelote de laine qui se balancerait sous ses yeux, on suit le ballet incessant des désirs et craquages de par le monde.
Une paire de Louboutin shoppée à Svendborg (je ne savais pas que la ville existait…! C’est au Danemark il parait), un pantalon St Laurent à Guangzhou (elle, j’en ai entendu parlé !), un sac Victoria Beckham à Southend-on-sea en Angleterre (veinarde !), une pochette Anya Hindmarch à Doha, des sandales Ancient Greek Sandals à Milly-la-Forêt (ouéééé, vive la France !!!!! Super choix en plus héhé).
Vous me direz, ça nous fait une belle jambe, hum. Moi je dis ça vaut bien la fascination des uns et des autres pour le cours de l’or, des actions en bourse, la météo, le nombre de like sur Facebook. A chacun ses lubbies, moi la géo-fashion, je vote pour. Non seulement, cette fashion-map permet de revoir sa géographie comme au temps du collège, mais aussi et surtout de suivre l’esprit fashion qui souffle sur le globe. On se sent comme appartenir à un mouvement mondial, femmes du monde unies par le « added to », j’en frissonne d’esprit communautaire !
Enfin… Tant que les filles « n’added pas to bag » des trucs de ma wishlist signalés en « dernier article disponible », hein !